Après avoir ( depuis six mois) présenté son livre "Gaza, La Vie Passionnément" dans une trentaine de villes en France, Marie-Jo Parbot a entamé une "tournée bourguignonne":
- le 8 décembre 2014 à Dijon avec une conférence à Talant l'après-midi ( 30 personnes) et une autre le soir dans la salle Agrippa d' Aubigné , au centre de Dijon, à l'invitation conjointe de l' AFPS et de l' UJFP, et dans le cadre du Festival Les Nuits d'Orient (60 personnes).
- le 9 décembre , elle intervenait dans un lycée ( 70 élèves), puis dans une salle de conférence au Creusot ( une cinquantaine de personnes, ),
- le 10 décembre , selon un schéma semblable ( établissement scolaire+ conférence publique) à Nevers; 70 à 80 personnes sont venues écouter Marie-Jo, avec là encore des retours très positifs.
A chaque fois, les débats, les discussions étaient riches et nombreux
Son livre nous parle surtout de la ténacité et de la force de résistance des gazaouis, qui veulent vivre -malgré tout- en résistants au sens moral du terme. Elle a pu vivre avec eux, au milieu d'eux, pendant le printemps 2013 (27 jours).
Les textes de Marie-Jo donnent à entendre les paroles diverses et toniques- des habitants de cette Bande de Gaza soumis à un enfermement absurde, inique et interminable.
Ces hommes et ces femmes, et surtout ces jeunes ( 1/3 de la population est d'âge scolaire) veulent garder leur dignité malgré l'oppression, et en sachant que le prochain épisode de bombardement ne saurait tarder... en l'occurrence, il est survenu quelques mois plus tard, plus long, plus dur que jamais, durant l'été 2014.
Dans ses conférences, Marie-Jo évoquait la vie des Gazaouis durant une période d'accalmie, mais elle fut bien obligée d'évoquer ce que ce devait être depuis le massacre de l'été 2014, postérieurement à l'édition du livre.
Et les débats -fournis et documentés- mettaient en évidence l'indignation des spectateurs, abasourdis par ce que subit ce peuple si pacifique et qui ne demande qu'à VIVRE LIBRE !
Et qui met encore et toujours en avant la nécessité d'assurer à ses jeunes un enseignement universel: le taux de scolarisation dépasse 95%.
Quel espoir pour cette jeunesse ?