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action/pétition  en cours

n'hésitez pas à consulter le module Albums/Photos pour traductions de pétitions
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brèves !!!!!!!

"Viva Palestina" est un convoi de 110 véhicules acheminant de l'aide à Gaza
sur l' initiative d'un Anglais, Georges Galloway.
Le convoi est passé en France, reçu par Noël Mamère, mais personne n'en a
parlé dans les medias : incroyable, non ?
110 camions ! Passés inaperçus !
Le long de son trajet , le convoi a été très bien accueilli dans tous les
pays, sauf en Tunisie où la population n'a pas eu droit à montrer sa joie,
et en Egypte où le passage s'est mal effectué : retards, mitraillage par un
faux gang du Fatah, pour discréditer l'initiative.


 ils sont arrivés, ce 9 mars 2009.

coups de coeur








vidéos
"coups de coeur"



sit in de soutien à Salah Hamouri


Salah Hamouri  a 24 ans


Bassem Ibrahim abu-Rahma
 mortally wounded



Tristan Anderson  toujours dans état critique


Ni'ilin 13 2 09


Manifestation soutien pr Gaza
à Dijon 10 01 09... .5 FIN




13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 19:54

 

 

solidarite-palestine.JPG

 

Une délégation de La Cimade s’est rendue en Israël et en Palestine,

durant dix jours fin février.

 

Elle a rencontré des membres d’ONGs israélienne et palestinienne engagés dans la lutte pour la paix en Palestine et contre le processus de colonisation, ainsi que des associations israéliennes impliquées dans la défense des droits des migrants et des réfugiés.

 

La délégation de La Cimade a voulu approfondir les perspectives de paix, pour laquelle elle milite depuis des décennies, en allant à l'écoute d'îlots de résistance non violente issus des sociétés civiles palestiniennes et israéliennes. Son attention a été retenue par la résistance de comités populaires dans les villages palestiniens en lutte contre la construction du mur et l’accaparement des terres.

 

Dans le domaine agricole, ils s'organisent en coopératives, développent des stratégies pour pallier le manque d'eau, s'entraident et trouvent parfois le soutien de quelques organisations israéliennes très minoritaires.

 

- Comment soutenir ces comités populaires dans leurs luttes ?

- Comment soutenir le travail d’expertise mené par ces ONG sur la logique mortifère de l’occupation ?

- Comment faciliter des partenariats entre les associations israéliennes travaillant sur les migrants et les réfugiés ?           


Autant de questions que se pose aujourd'hui la délégation et qu'elle va tenter de relayer en interne et externe.

 

 

Mercredi 21 mai 2014

A 20 heures

 

ISRAËL/PALESTINE 

 

L’enchaînement mortifère de la

logique d’occupation.


 

Jackie BOSC(Béziers)

Francis Grandjean(Strasbourg)

Membres de la délégation Cimade

 

La Cimade (salle Agrippa d’Aubigné)

14 boulevard de Brosses / Dijon

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 20:58

debat-gaza-mai-2012.jpg

 

Témoignages de personnes handicapées responsables à Gaza
venez soutenir le peuple palestinien . . .

vendredi 8 juin 2012
19h
mairie annexe des Grésilles
21000 - Dijon


Man, Afps21, Ujfp, Cbsp, Crcm de Bourgogne

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 15:58
Au retour de 15 jours
PALESTINE
trois Dijonnais
de l'A.F.P.S.
et
du M.A.N.
témoignent de
leurs rencontres
avec des Palestiniens
et
des Israéliens

mercredi 8 juin 2011
20heures
FONTAINE-lès-Dijon
Centre Pierre Jacques
(C.A.P.J.)

 

 

 

 

 

 

Intervenants : Jean Gabriel et Jeanne -Marie JACQUEMONT

Robert CAUTAIN

respectivement membres de l'Afps et du Man

 

IMG_4470.JPGSDC10003.JPG

 

SDC10009-copie-1.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LIEN / SLIDE

http://s831.photobucket.com/albums/zz236/harangue211/Palestine%20%20Dijon%20juin%20

2011/?action=view&current=f1d1dd79.pbw

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 22:23

 

  17-30 avril 2011

bilin-saffa-copie-2.jpg

 

Etant membres de 2 associations A.F.P.S. 21 (Association France-Palestine Solidarité) et M.A.N. (Mouvement pour une Alternative Non Violente), nous venons de participer à la 6°conférence internationale à Bil’in : « Résistance Non Violente à l’occupation israélienne ».

 

Bil’in est un village de 1200 habitants, proche de Ramallah. Le mur de séparation construit par Israël isole 50% du territoire du village. Les revenus des oliveraies inaccessibles ont été perdus d’autant plus que les Israéliens les ont remplacées par 3 colonies (illégales en regard du droit international).

Depuis 2004, les villageois effectuent tous les vendredis une marche non violente de protestation.

 

Nous nous sommes joints le vendredi 22 avril, aux villageois, à des israéliens pacifistes et à d’autres internationaux. Comme tous les vendredis, l’armée israélienne était là pour empêcher l’approche de la double barrière électrifiée et a utilisé gaz lacrymogène, grenades assourdissantes, boulettes (acier entouré de plastique) projection d’eau nauséabonde chargée d’un produit agressif pour la peau. Depuis 2004, il y a eu 5 morts palestiniens et beaucoup de blessés.

 

Une douzaine d’autres villages de Cisjordanie organisent aussi le même type de Marches Non-Violentes.

 

Dans la vallée du Jourdain asséchée que nous avons parcourue, nous avons été sidérés de constater les rudes conditions de vie ou de survie des Bédouins, sans eau ni électricité : les canaux et les petits barrages ont été détruits et les forages profonds (jusqu’à 600 ou 800m) réalisés par les Israéliens, ont asséché les sources. Il ne reste aux Palestiniens que 6% de la vallée pour subsister (50% de la vallée est territoire militaire, 44 % a été pris pour les colonies).

 

Ce territoire (30% de la Cisjordanie) comptait, il y a 10 ans, environ 300 000 Palestiniens. Aujourd’hui ils ne sont plus que 50 000. Dans les colonies israéliennes (qui sont elles-aussi illégales) vivent environ 6 000 colons. Elles sont verdoyantes, bénéficiant d’eau à volonté : 98% de l’eau consommée dans cette région dessert les colonies

 

Les Palestiniens n’ont pas le droit de construire. Nous avons vu une mini école : un toit en tôle sur piquets et les parois faites de toiles de sac (genre sac de pommes de terre). La température atteint souvent plus de 40° dans ce territoire qui est au dessous du niveau de la mer.

L’A.F.P.S. a un projet : plantation de dattiers et équipement de conservation des dattes, pour aider les Palestiniens qui s’accrochent à leur terre. Pour eux : « résister, c’est exister ».

 

Nous avons pu aller dans des camps de réfugiés de 1948 : Dans le camp de Balata, à proximité de Naplouse, nous nous déplaçons dans des ruelles de moins d’un mètre de large entre des maisons de 3 ou 4 étages : dans ce camp prévu pour 1000 ou 1500 personnes ils sont 25000 à vivre ( ?) sur 1 km². Le camp de Aïda, dans l’enclave de Bethléem, était prévu pour 700 personnes, ils sont 5000.

Nous avons eu grand plaisir et beaucoup d’intérêt à rencontrer le responsable d’un centre culturel dont le principe de base est « la Paix par la Culture ». Il s’indigne du raccourci des médias « Palestiniens = terroristes. Les murs de ce camp sont de vraies bandes dessinées : l’humour est souvent présent à côté d’illustrations plus dures.

 

Nous avons participé à une manifestation pacifique à Jérusalem-Est contre l’expulsion de Palestiniens remplacés par des familles israéliennes : la majorité des 200 à 300 manifestants étaient Israéliens et les slogans fusaient en arabe et en hébreu. Les panneaux étaient libellés en hébreu, en arabe et en anglais.

 

Nous avons été choqués, lors de nos passages aux Check-points de l’attitude hautaine, dédaigneuse et humiliante des soldats israéliens vis-à-vis des Palestiniens.

 

Nous avons présent en mémoire ce qu’a dit par Mgr Fouad, patriarche de Jérusalem, dans une homélie de Noël

 

On pourra dire que cette terre est sainte

quand il y règnera une Paix Juste.

 

Jeanne-Marie et Jean-Gabriel

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 02:53

SDC10724.JPG

 

Ce mercredi 13/10/2010 à 21h aux Tanneries à Dijon projection d'un film sur Bil' In "Bil'In habibti" !!!

"Bil'In habibti" relatant  la résistance du village aux côtés d'activistes israéliens.

Le village palestinien de Bil'In est sur le point de voir la moitié de sa surface annexée par Israêl.
Les habitant(e)s du village décident de se lancer dans une lutte contre la construction de la barrière.
Ce film relate la relation extraordinaire s'étant établie entre les villageois-es et Shai, le réalisateur, ancien soldat israélien soutenant désormais la résistance pacifique palestinienne, qui arrive sur place avec un groupe d'activistes israéliens, solidaires des palestiniens, ainsi que le conflit croissant qu'il vit, en tant qu'ancien soldat, avec lui-même et avec l'ensemble de l'institution militaire.

La projection fut suivie d'un débat avec un activiste des "Anarchistes contre le mur" qui nous fit un panorama de la situation en Palestine, et parla de son travail avec les jeunes prisonniers.

Certes le film, que pour certains de nous, nous avions vu auparavant, n'était pas une découverte, pourtant se fit revoir avec une attraction certaine et comme bien souvent ce fut une nouvelle "première fois" tant sur les séquences que l'émotion elle-même.
Mais ce que je pourrais noter fut le débat avec notre interlocuteur d'un soir : ce jeune activiste des "Anarchistes contre le Mur"
Bien que  fatiguée de son travail  infirmière avec des heures si difficiles et souvent en sous effectif ce soir là ma camarade  ne pouvait plus partir !!
Car oui ce jeune garçon, un pur, engagé n'ayant pas peur de la caméra, je lui avais tout de même demandé permission auparavant vu le thème, sut retenir tant l'attention que la pression de l'émotion par l'engagement et la vérité de ses mots !


Il était venu de si loin  avec des photos et tout en tête, pour témoigner et transmettre.
Habitant Tel Aviv, il risque certes beaucoup mais bien moins que les palestiniens pour actes similaires.
La prison il connait ...
Les interrogatoires aussi ...
L'an dernier il perdit un ami proche il en parle dans la seconde vidéo je crois...
Pour lui, il n'est pas un pacifiste et sa position est surtout d'être révolté contre une situation qu'il refuse, celle de la colonisation d'une domination illégale et qui opprime. Il monte au créneau pour çà et quand on le voit il est très calme, lisse, gentil, mince presque fragile, sa force  dans sa tête, dans son coeur


Nous avions du mal à partir et les questions venaient comme pour prolonger le débat ,
Certes pas nombreux,  du coup nous nous retrouvions comme un entretien presque de proches où il venait nous transmettre des données qui lui tenaient à coeur pour que nous en fassions autant
Nous laissant quelques liens avant de  repartir, nous avons pu lui parler pour tous, mais aussi du boycott, de l'amalgame auquel il  répond, comme à chaque demande.

Il en résulta pour nous présents, que le combat pour soutenir les palestiniens est aussi en soutenant des gens comme lui chez eux et avec eux et certains le font,nous le savons aussi.
.
Nous eûmes la chance d'avoir une bonne traduction pour un sujet aussi important et en passant merci au traducteur, un camarade complaisant et compétent, sans oublier la jeune femme qui était présente et qui traduisit un peu aussi en témoignant !!
Elle a subi les geôles israéliennes elle aussi et vit désormais chez nous  !

 

Oui ce fut une soirée notablement marquée par une chape d'émotion et lorsque nous partîmes ce fut comme à regret comme si nous quittions pour le coup un proche sachant que nous ne le reverrions pas de sitôt .


Ainsi va la vie ..............


 

film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...2
http://www.youtube.com/watch?v=9L79AVySFao

film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...3
http://www.youtube.com/watch?v=Gnj0uiNw8uY
...
film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...4
http://www.youtube.com/watch?v=7E1HLjten7M

film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...5
http://www.youtube.com/watch?v=j3Tb91YzTbM

film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...6
http://www.youtube.com/watch?v=LkqpptYd1zg

film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...7
http://www.youtube.com/watch?v=RXWVrh2fNg0

film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...8
http://www.youtube.com/watch?v=MC3lnz_67_w
cette vidéo concerne surtout le borcott, BDS et l'amalgame en Europe et au Maroc

film/débat Bil'In habibti Dijon 13/10/2010 ...
http://www.youtube.com/watch?v=4NLyy8bfbOU
fin sur le boycott et de la série de vidéos sur le dégat
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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 21:04


 Ameer Makhoul fait partie de ceux que l'on appelle "les Arabes israéliens",

descendants de ces Palestiniens qui ont réussi à rester sur place en 1948,

et qui font désormais partie de l'Etat d'Israël.
Ils luttent durement contre les discriminations dont ils font l'objet,

et sous le gouvernement israélien d'extrême droite,

ils  sont de plus en plus opprimés,  contrôlés et menacés.

 

 Voici le message qu'il envoie à tous ceux, nombreux, qui ont protesté
 contre son arrestation et les actes de  torture qu'il a subis.

ameer_makhoul.jpg


 Voici ce qui est arrivé récemment à Ammer Makhoul
jeudi 24 juin 2010, par Ameer Makhoul



« J¹ai l¹occasion de vous écrire ce court message de l¹intérieur de ma prison, à Gilboa, après avoir été autorisé de sortir de mon isolement total et après avoir obtenu une feuille de papier et un crayon, trois semaines après avoir été coupé du monde entier.

 C¹est pour moi une grande occasion pour témoigner de mes remerciements et de ma considération à tous les collègues, amis et personnes solidaires avec moi, les associations, les individus, les étrangers et les Arabes dans la région, les Israéliens et les Palestiniens, dans le pays et dans l¹exil. J¹exprime ma gratitude spéciale à tous ceux qui ont rendu visite à ma famille et l¹ont soutenue après le choc vécu le 6 mai dernier, en pleine nuit.

 C¹est également l¹occasion d¹exprimer ma reconnaissance à toutes les associations internationales et locales de défense des droits de l¹homme qui ont élevé la voix dans cette affaire. Et j¹exprime ma reconnaissance aux organisations partenaires de Ittijah, dans le monde entier, qui a soutenu mon/notre combat pour la justice et l¹obtention d¹un procès équitable afin de prouver mon innocence.

 Ma souffrance physique est toujours aussi grande, mais je garde le moral, car la solidarité me procure une sensation extraordinaire.

 Mon histoire se résume dans le fait que les appareils de renseignements israéliens, le shabak, ont supposé quelque chose, sans en avoir aucune connaissance ni de preuves. Ils m¹ont demandé et m¹ont contraint à leur expliquer en détail, avec beaucoup de précision, comment j¹ai fait ce que je n¹ai pas fait.

Lorsqu¹ils font face à un problème logique pour compléter les arguments, ils ont des moyens juridiques susceptibles de combler les failles grâce à ce qu¹ils appellent les « preuves secrètes » que ni moi, ni les avocats qui me défendent, n¹avons le droit de connaître.

 Selon les médias en Israël, je suis coupable dès à présent et je suis terroriste, je soutiens également le terrorisme. Les règles du jeu affirment que je suis coupable, que je sois en mesure de prouver le contraire ou non. Cette supposition collective est assurée avant même la réunion du tribunal et le début des mesures du procès.

 La manipulation des preuves et les mesures juridiques légales sont tranchées. L¹appareil du shabak est capable de broder des mensonges devant le tribunal par le biais de ce qu¹il appelle « les preuves secrètes » et au moyen de l¹interdiction de contacter les avocats, d¹interdire la diffusion des renseignements, l¹imposition d¹un isolement total et d¹autres moyens de torture très sophistiqués, qui ne laissent aucune trace directe, malgré leur dureté (voir le rapport de Adalah, sur adalah.org, centre juridique de la minorité arabe en Israël). Je considère que mon cas peut donner l¹occasion à l¹étude de ces outils qui sont des outils de criminalisation de tous ceux qui défendent les droits de l¹homme.

 Je souhaite une fois encore insister sur votre soutien et votre solidarité. Vos efforts sont un message essentiel et décisif pour soutenir la victime et stopper la main du bourreau. Je vous en remercie. Poursuivons ensemble le chemin pour réaliser la justice, la dignité humaine, les droits humains et la garantie d¹un procès équitable.

 Avec toute ma considération,
 Ameer Makhoul

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 00:40

Témoignage d’un professeur de Français palestinien


Après avoir passé plus de six mois en France pour faire une thèse, Ziad Medoukh va bientôt rentrer chez lui. Chef du Département de Français de l'Université de Gaza, il y a créé en 2006 un Centre de la Paix, preuve de l'espérance des Palestiniens en un avenir meilleur. Mais avant de retrouver ses élèves de Français, il a voulu raconter aux Dijonnais le quotidien de son peuple. Entre humour et humilité, témoignage d’un homme de Gaza...

L’habitude des pénuries

« Avant, je mettais un quart d’heure pour me rendre au travail. Mais aujourd’hui, je mets beaucoup plus de temps car j’y vais en marchant. J’y suis bien obligé car il n’y a plus de bus, plus de taxi, plus de transport. C’est à cause du blocus et donc de la pénurie du carburant, de même pour les médicaments, la nourriture, l’électricité. Et les matériaux de construction aussi sont interdits d’être importés. Ainsi, 30 % des infrastructures à Gaza ont été détruites et nous n’avons rien pour les reconstruire. Du coup, environ 18 000 personnes vivent sous des tentes. Elles auraient pu partir, car elles n’avaient plus rien. Mais elles ont choisi de rester et vivre juste à côté de leur maison pour les reconstruire un jour. La population est très attachée à la terre. »

Le Hamas, le Fatah, la « patrie »

« Moi, je suis pour la patrie qui est plus grande que le Fatah ou le Hamas. Malheureusement, leur division s’ajoute aux malheurs des Palestiniens. Au sein d’une même famille, il y a toujours des oppositions, même si je crois que la population n’est pas vraiment politisée. Mais sur le terrain, elle est obligée de courir après un parti. Et en Palestine, il n’y en a que deux : la gauche en effet n’existe pas. En tout cas, seule une solution politique amènera la paix. Et en attendant qu’une vraie pression soit exercée par la communauté internationale sur le gouvernement israélien, nous résistons comme nous pouvons à l’occupation. C’est pour cela qu’avec des collègues nous avons créé le Centre de la paix, qui développe une résistance par la non-violence. Nous organisons des séminaires sur les droits de l’homme, nous organisons des ateliers sur le pacifisme... Nous avons tout perdu, sauf l’espoir. »

L’université : un pare-extrémiste

« Il y a trois universités à Gaza : il y en a une islamiste, marquée par le Hamas, une autre plutôt du Fatah. Celle dont je suis le responsable du département Français, celle d’Al-Aqsa, est à tendance mixte. 14 000 étudiants y sont inscrits. Je m’en réjouis car l’éducation est une forme de résistance. Lorsqu’un jeune entre dans une université, il a moins de chance de tomber entre les mains des extrémistes ».

Voltaire sous les bombes

« J’ai appris le Français tardivement, à l’âge de 32 ans, en Algérie. Mais depuis mon adolescence, cette langue m’attirait. Je lisais Malraux et Camus à 14 ans. Le Français représente à mes yeux l’ouverture et l’espoir. Et c’est grâce à cette connaissance que je peux venir en France et vous parler aujourd’hui. D’ailleurs, dans le cas où nos étudiants viennent un jour également dans votre pays, nous avons souhaité les habituer à l’ambiance : notre département est le seul de l’université où règne la mixité. Sur les bancs, on compte 120 étudiants ayant choisi le Français à l’Anglais. Il faut dire que votre langue a été beaucoup soutenue politiquement depuis 1996. Depuis, Voltaire, Molière, Le Clézio sont lus à Al-Aqsa. Nous avons souvent du mal à nous procurer leurs livres, mais tout fini toujours par arriver par la poste... Il faut être patient. »

Le retour incertain au pays

« Je devais venir faire ma thèse en France en septembre 2008, mais je suis arrivé en mars 2009 ! C’est cela aussi habiter Gaza, ce n’est pas facile d’en sortir. Il faut savoir qu’il existe six points de passage. Cinq sont contrôlés par les Israéliens, il faut donc leur accord pour y transiter, ce qui reste exceptionnel. Il nous reste donc le passage égyptien de Rafah. Problème, ils l’ouvrent en moyenne une fois tous les mois ou tous les deux mois... Autant dire que c’est très aléatoire. Je vais très bientôt repartir chez moi, mais je ne sais pas quand j’arriverai. Le consulat français va essayer de me faire passer par la Jordanie si les Israéliens l’autorisent. Si cela ne marche pas, je devrai passer par Rafah. Et là, pendant trois semaines, un mois, deux mois, je devrai attendre que la porte s’ouvre sur Gaza pour rentrer chez moi. »

 

http://www.dijonscope.com/000960-a-gaza-l-education-est-une-resistance

Pour AFPS21 / UJFP21


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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 12:15
“invité par le collectif pour une paix juste en Palestine.”
Dijon - Côte d'Or...

 

http://www.bienpublic.com/fr/images/get.aspx?iMedia=10728694

 

 

Le Bien Public.- Comment a évolué la situation à Gaza depuis le conflit de décembre-janvier?
Ziad Medoukh.- La situation à Gaza est toujours grave. Le blocus perdure. Lorsque nous étions sous les bombes en décembre et janvier dernier, nous avons beaucoup apprécié la mobilisation populaire en France et ailleurs dans le monde. Depuis mon arrivée en mars en France, je pense que l’opinion publique française a beaucoup évolué en faveur de la cause palestinienne. Il ne faut pas oublier que c’est d’abord une cause de justice: là-bas, il y a une souffrance, une humiliation.


LBP.- La division entre Hamas et Autorité palestinienne pèse-t-elle sur l’avancée des choses?
Z.M.- La division interne, entre le Hamas et l’Autorité palestinienne ajoute à un malheur dont la cause première est l’occupation israélienne. En Palestine, aujourd’hui, il y a deux projets : l’un porté par le Hamas dans la bande de Gaza, l’autre par l’Autorité palestinienne. Israël a participé à cette division en coupant les territoires palestiniens en deux régions isolées, la bande de Gaza et la Cisjordanie. Il faut que les Palestiniens parviennent à un consensus. Pour l’instant ce n’est pas le cas et la population civile continue de souffrir et de résister.


LBP.-Vous êtes enseignant. Quelle réalité vivez -vous aujourd’hui à Gaza ?
Z.M.- Pendant l’offensive de l’hiver dernier, la population de Gaza a vécu trois semaines terribles. 30 % des infrastructures ont été détruites par les bombardements israéliens. Pourtant, il y a une volonté de continuer à vivre. Les Palestiniens n’ont rien à perdre aujourd’hui. À Gaza, il y a une double résistance : contre l’occupation, mais aussi contre les difficultés liées au blocus imposé depuis juin 2007. Les Palestiniens sont restés à côté des ruines de leurs maisons. On compte 18 000 tentes dans la bande de Gaza où logent ces gens. On interdit l’entrée des matériaux de construction à Gaza. Pourtant, cette société palestinienne continue malgré tout à miser sur l’éducation. Trois jours après la fin de l’agression israélienne, le 21 janvier, les cours ont repris. Pourtant, quinze écoles ont été détruites, les trois universités de Gaza avaient été touchées par les bombardements. L’éducation est devenue une forme de résistance non-violente en Palestine. À Gaza, de l’extérieur on peut avoir l’impression que les choses n’avancent pas mais il y a de l’espoir. On sait que le conflit israélo-palestinien ne trouvera pas de solution par la voie militaire, la seule solution, c’est la paix et la population palestinienne s’adaptera.


LBP.-Pensez-vous que le Président Obama peut contribuer à faire évoluer l'approche du dossier Israélo-palestinien?
Z.M.-C'est vrai que par rapport à Georges Bush il y a une différence mais le plus important pour nous, c'est le concret. Les belles paroles d'Obama ont-elles levé le blocus sur Gaza? Non. Ont-elles gêné la colonisation? Non. Je pense que tant qu'il n'y aura pas vraiment une pression forte de la communauté internationale sur le gouvernement israélien, nous n'aurons jamais vraiment la paix. Il faut être conscient d'une chose importante : nous, Palestiniens, ne réclamons pas la lune, nous demandons l'application des lois internationales et des résolutions des nations-unies.


LBP.-Peut-on encore y croire?
Z.M.-Nous avons perdu la terre, la maison… il nous reste une seule chose : l'espoir. Lorsqu'on est sur place, on voit qu'il y a des raisons d'y croire, malgré les montagnes de difficultés auxquelles les populations sont confrontées. A Gaza, il y a un attachement très fort à la terre. En Cisjordanie, malgré le mur qui sépare les villageois de leurs villages, les élèves de leurs écoles, les paysans de leurs terres, il y a une volonté de continuer. Les paysans continuent de cultiver leurs terres. Les élèves se lèvent à 5 heures du matin, en raison du mur et des check-points qui vont les retarder pour se rendre à leurs écoles. Ils font trois heures de trajet par jour pour arriver à l'école. Cela, c'est un signe positif. Il faut saluer le courage des femmes palestiniennes lors de la guerre de l'hiver dernier. Il y a une forme de résistance par la non-violence qui se développe, à travers l'émergence d'une société civile. La détermination, le courage et la patience sont des forces pour la société palestinienne.


LBP.-Vous dirigez le département de français de l'université d'Al-Aqsa. Pouvez-vous nous en parler?
Z.M.-Il faut savoir que l'apprentissage du français, c'est un choix stratégique pour nous. Pour des raisons historiques, la Palestine est plutôt anglophone. L'arabe est la langue maternelle mais l'anglais est la première langue étrangère. La Palestine a été placée sous mandat britannique de 1918 à 1948, date de la création de l'Etat d'israël. Mais depuis 1996 et l'arrivée de l'Autorité palestinienne, il y a une volonté de développer l'apprentissage du français. C'est devenu aujourd'hui la deuxième langue étrangère. Pour nous, le français est une langue d'espoir. Enseigner cette langue, c'est un signe d'ouverture vers la France et vers l'Europe. Notre département, à l'université Al-Aqsa, a été créé en 2 000, avec le concours du consulat général de France à Jérusalem. Notre université est la première à avoir ouvert un département de français et c'est le seul département mixte de l'université. C'est un département d'avenir, qui essaye de faire beaucoup de choses. Il est parvenu à établir des liens entre jeunes palestiniens et jeunes français.


LBP.-A quelles difficultés êtes-vous confronté au quotidien, à Gaza?
Z.M.- Vivre à Gaza aujourd'hui, cela veut dire être privé de beaucoup de choses. Pour 1,5 millions de Palestiniens, ce sont des coupures d'électricité permanentes, une pénurie de produits alimentaires, de médicaments, le manque de carburant. Nous vivons un quotidien très difficile. Pour un universitaire, c'est une souffrance permanente. Normalement, je commence ma journée à 8 heures du matin. Avant, avec les moyens de transport, je pouvais quitter ma maison à 7h45, mais aujourd'hui, je dois me lever à 6h30 pour marcher jusqu'à l'université. Je marche un quart d'heure mais lorsque j'arrive à l'université, j'ai en face de moi des étudiants qui ont marché deux heures pour venir suivre les cours. Taxi et bus ne fonctionnent pas. A l'université, en raison du blocus, on manque parfois de fournitures scolaires, mais, à chaque fois on s'adapte. Des étudiants se partage les livres. C'est en cela que je dis que l'éducation est devenue une forme de résistance. Les universitaires souffrent beaucoup, mais ils s'adaptent.


LBP.-Vous avez créé un Centre de la paix. A quoi sert-il?
Z.M.-C'est un centre qui se veut pratique, avec beaucoup d'échanges. Nous faisons régulièrement appel à des spécialistes de la non-violence et nous inculquons certains principes à nos étudiants. Le rôle de l'université ce aussi d'attirer les étudiants pour qu'ils ne tombent pas dans les mains des extrêmistes. Nous sommes le bastion de la résistance non-violente contre l'occupation. Notre Centre de la paix tente de proposer des éléments d'espoir dans une région désespérée. Le Centre de la paix continue de fonctionner, malgré les difficultés.


LBP.-L'existence d'associations telles que France-Palestine Solidarité est-elle vitale pour vous?
Z.M.-Nous, les Palestiniens de l'intérieur, nous comptons beaucoup sur les sociétés civiles de pays comme la France. Il faut reconnaître que beaucoup de représentants de la communauté internationale "politique" ou "officiels" gardent un silence complice par rapport aux Israéliens. Les société civiles, c'est tout ce qui nous reste à l'extérieur de Gaza. Les militants qui continuent à se mobiliser, à interpeller leurs élus sont très importants. Ils font un travail remarquable sur le terrain.

 

pour le collectif pour une paix juste en Palestine

 

http://www.bienpublic.com/fr/accueil/article/2050473,1275/L-education-est-une-forme-de-resistance.html

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 16:47

Le mercredi 17 juin, à 20 heures
A Quétigny,

Salle Nelson Mandela,
(av. du Cromois, près du Grand Chaignot)


Conférence débat sur

Le  Conflit Israélo Palestinien


"Un peu d’histoire… pour comprendre…"

Marie Jo Parbot ......


membre de l’Association France Palestine Solidarité,

a passé 10 mois au Proche Orient,

en solidarité avec les Palestiniens et les militants Israéliens

qui luttent pour la Paix et la Justice.

A l’aide de cartes et de photos d’archives,

elle évoquera avec vous, le plus simplement possible,

l’histoire de ce long conflit.


Pour le collectif pour une paix juste et durable ...

Adecr,
Afps
Arac
Cgt
Cimade
Cnt
Fsu
Jmfb
La Fédération
Les alternatifs
Les sentiers de la lumière
Les verts
LDH
Man
Mouvement de la paix
Mrap
Npa
Parti de gauche
Pcf
Ps
Ujfp




Contact : afps21@wanadoo.fr
 
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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 14:13
je ne voulais pas forcément en faire un article mais juste déposer la vidéo pour info
je n'ai pu m'en empêcher !!
regardez le lien de mon partenaire de Youtube
 chez qui je trouve souvent mes vidéos de Bil'in Nil'in...........



More than thirty ancient olive trees were uprooted today
in the West bank village Ras a Tira,
In order to build new route for the separation fence
that passes most of the village lands
to the settlement Alfe Menashe..............
********
Plus de trente anciens oliviers ont été déracinés aujourd'hui
en Cisjordanie un village de Ras Tira,
Afin de construire une nouvelle route de la barrière de séparation
qui passe par la plupart des terres du village
pour le règlement Alfe Menashe.........

Ras a Tira 15 3 09

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programmation et RDV

Soutenons la résistance populaire
non-violente en Palestine
Rassemblement, comme chaque premier vendredi du mois, de 17h à 18h, place F. Rude.
Prochain rassemblement : vendredi 6 décembre 2013

 

et ...

  saluons à cette occasion

le départ de Dijon de l'un de nos fidèles camarades Daniel Noisette

 

********** 

A 20h 30

Vendredi 1er octobre 2010

  Conférence –débat animée par

Taoufiq Tahani

« Le développement de la résistance populaire et non-violente en Palestine »

Salle Agrippa d’Aubigné

14 bd de Brosses DIJON

Entrée libre

 

********** 

 

Vendredi 1er octobre 2010

De 17h à 18h, place François Rude

Rassemblement de soutien à la résistance populaire et non-violente palestinienne,

**********

Ziad Medoukh, qui dirige le département de français de l’université de Gaza,
sera de passage à Dijon, le lundi 5 octobre.

Présence possible du  Bien Public et contact pris avec FR3 et les radios dijonnaises.

On notera la présence du Collectif Solidarité Palestine 21

Pouvoir dialoguer avec un habitant de Gaza étant une opportunité à ne pas manquer !!


**********

Le prochain rassemblement de soutien à Bil’in, Ni’lin,…
aura donc lieu le vendredi 2 octobre 2009,
place F. Rude de 17h 30 à 18h 30
.

  les médias sont invités
à une conférence de presse
à 17h 30, place F. Rude
.

 

**********

Conférence débat sur Le Conflit Israélo Palestinien avec Marie Jo Parbot ......

Le mercredi 17 juin
 20 heures
A Quétigny,
Salle Nelson Mandela

**********
Le collectif local de soutien
de Salah Hamouri
sera présent le 5 juin place du Bareuzai, à Dijon l'occasion du sit in mensuel de soutien à Bil'In.

venez nous rejoindre la situation actuelle de Salah est préoccupante  voir derniers articles ...


http://salah-hamouri-collectif-21.over-blog.com/

**********

CONCERT GOSPEL
AMNESTY INTERNATIONAL
SINGAL GOSPEL FUNK PROJECT # 1
JEUDI 16 AVRIL 2009.
THÉÂTRE DES FEUILLANTS à DIJON
20H30


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conférences :

1° Nahal Chahal, initiatrice e
t organisatrice des missions
des “internationaux”
en Palestine occupée  (CCIPPP)

 “analyse du conflit, perspectives.

Le vendredi 20 mars à 20 heures à la Maison des Associations.

2°Barbancey, journaliste à l’Huma : Gaza
Le mardi 30 mars, à 20 heures, Maison des Associations.
 **********


Dans le cadre de la Semaine Nationale d’Action contre le Racisme, le MRAP propose, le 21 Mars prochain, la projection
 du film « Dans la Vie »
 de Philippe Faucon,
 film sorti en 2008.


Cette projection aura

lieu au cinéma Eldorado,

à 16h, et sera suivie

d’un débat pour les personnes

intéressées par le sujet. 


**********

Le 9 février,

Ciné/citoyens,47,rue Devosges

projection du film
Iron Wall et discussion.

  **********
Film sur Chomsky.
Eldo, 20 heures 30, le 31/1/09.
Venue de Mermet pour présenter.
Toutes les places sont déjà prises.
L’AFPS/UJFP tiendra un stand de produits palestiniens à l’entrée.

 
**********
 Samedi 24 Janvier 15 H00
rassemblement  devant
 la préfecture de Dijon.
A l'appel du ...
Collectif 21
pour une Paix Juste
et Durable
entre Palestiniens et Israéliens


**********

Le collectif pour une paix juste appelle
à une manifestation pour la Palestine
le 5 décembre,
à Dijon,
Place du Bareuzai,
à 17 heures.
Venez nombreux !

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29/11/2008
Soirée Palestine, en partenariat avec la M J C  de Chenôve.
Soirée festive et musicale avec le trio Salameh (oud, chant et percussions)
Ambiance arabo/andalouse
Ventes de produits palestiniens.
MJC
7, rue de LONGVIC
21000-CHENOVE
Tel : 03/80/52/18/54


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Du 28/11/2008 au 14/12/2008
MJC de CHENOVE
Exposition photographique "Jérusalem dépouillée"  :
Exposition ouverte
tous les jours ouvrés,

de 14 à 19 heures.